II- Expression Orale et exposé.
C’est à la langue que l’on reconnait
le régime. Heinrich Mann (1871-1950).
La notion de rhétorique vient du grec et signifie art
aratoire. L’art oratoire ne peut jamais remplacer un savoir profond et basé sur
le contenu. Mais il est nécessaire pour transmettre de m manière optimale un contenu aux auditeurs. Le discours libre,
une façon convaincante de parler et une bonne argumentation sont des aptitudes
qui peuvent s »apprendre. L’art oratoire est un travail de relations publiques
pour soi même. Cela se rapporte aussi bien à l’articulation contenu d’un
discours qu’à la forme de présomption adoptée par l’orateur.
Toute personne qui s’exprime en public et trouve un auditoire
qui l’écoute dispose d’un pouvoir. Toute relation avec le pouvoir est liée à
une responsabilité morale particulièrement.
Quiconque veut aujourd’hui motiver et appeler les
citoyens à participer à l’organisation de la société ne peut le faire que par
le biais du discours. Aussi la rhétorique
et la conscience démographique sont-elles deux facteurs qui sont en
rapport étroit l’un avec l’autre et qui sont liées à des normes éthiques. L’attitude éthique de base de
l’orateur doit par conséquent viser :
-
A
prendre au sérieux les intérêts des auditeurs ;
-
A
se sentir obligé de faire de bonnes recherches sur le sujet ;
-
A
parler avec sérénité, c-a-d sans
manipuler ou informer de façon partiale.
Quels sont
le secret de certains discours qui nous passionnent pendant que d’autres sont
ennuyeux à mourir.
L’effet d’une
présentation publique dépend de :
-
50%
d’expression corporelle : Posture – Geste – Mimique- contact visuel –Voix
-
50%
d’expression orale : articulation – argumentation – force d’expression –
discours facile à retenir.
L’orateur qui se concentre exclusivement sur la contenu de
son discours et qui ce faisant néglige son expression corporelle renonce à
50% de ses possibilités d’obtenir un
effet positif. Il est de même pour toute personne qui croit pouvoir, grâce à une
utilisation théâtrale de son corps « tricher » et faire passer le
contenu mal ficelé de son discours.
De la communication à
l’information.
De la communication : Selon Anzieu/ Martin « la
communication est l’ensemble des processus physiques et psychologiques par
lesquels s’effectue la mise en relation d’un
ou plusieurs individus en vue d’atteindre certains objectifs.
Il ya donc communication dès lors qu’il y échange de sens, de
signification : toute communication s’inscrit dans un processus d’ordre
social.
-
Toute
communication est une interaction.
Différentes situations peuvent être considérées :
-
Individu
– Individu
-
Individu
–Objet
-
Individu
– Situation
-
Individu
– Groupe
-
Groupe
– Groupe
-
Groupe
– Individu
Toute communication produit une transformation.
Toute communication s’inscrit dans un processus d’influence
dont les différents aspects sont regroupés
sous la notion d’influence sociale.
Information : pour définir l’information, l faut
savoir qu’il existe deux paramètres à ne pas perdre de vue : la dimension
objective et la dimension subjective.
L’information peut se définir de manière objective. Il s’agit
de tout ensemble de données propre à revêtir un sens particulier pour un
utilisateur.
Dans le cadre de la définition objective, on mettra l’accent
sur la généralité de l’information considérée. Toute donnée porteuse de sens,
pour tout un chacun sera qualifiée d’information. Ainsi un article de journal
présentant des évènements d’actualité sera-t-il considéré comme une information, ou si l’on préfère un
morceau de ce qu’on appellera
globalement, l’information. Il s’agit
ici de la terminologie anglo-saxonne qui désigne par News (les nouvelles)
l’information et piece of news (mot-à-mot morceau de nouvelles) : une
information. Pour les anglo-saxons l’information
est une réalité générique dont on extrait un petit morceau. Ce type de
définition connait ses limites. C’est pourquoi on préfère aujourd’hui adopter
une définition plus subjective.
A côté de cette définition objective de l’information, une approche
plus féconde à nos yeux consiste à considérer que tout peut être information.
Mais que c’est uniquement le regard porté sur un objet qui le rend porteur
d’information. Cette conception est éminemment subjective, puisque ce n’est
plus l’objet en lui-même (l’article de journal visé dans la définition
objective) qui est porteur, en tant qu’objet, d’information, mais c’est le regard qui est créateur d’information
ou plutôt de sens.
Cette approche défendue notamment par Eric Sutter et Jean Michel est plus riche de conséquences
et plus englobante. Dans ce cas n’est pas information pour moi que ce à
quoi je m’intéresse. C’est vrai dans bien de cas. Si par exemple je ne
suis pas juriste, je ne m’intéresse pas aux articles de droits mais je me jetterais par exemple sur la
chronique cinématographique. Le cinéma étant la seule raison de vivre…
Cette définition subjective défie un peu plus les questions
de modélisation et de tarification de la valeur de l’information. Car chacun
pourra construire son échelle de valeurs des informations en fonction de ses
centres d’intérêts.
Au vu de cette définition on peur préciser que les enjeux et
les objectifs de la communication sont multiples et variés.
III- Stratégie et panorama des différents outils de
communication
III-1. Communication
directe face à face avec la cible.
Individu et les différents rapports :
La communication ne peut se comprendre qu’en fonction d’un
certain nombre de rapports que l’on entretien avec :
-
Le
langage.
-
Soi-même
-
Les
autres
-
L’ensemble
du monde extérieur.
1.1
- Le rapport au langage.
Toute langue a une structure particulière qui régit sur la
pensée elle-même.
Tous les francophones ont donc en commun certain rapport au
langage. Il peut être vécu comme un instrument permettant d’avoir un certain
ascendant sur les autres ou au contraire permettant aux autres de vous dominer.
Ainsi le rapport que l’on entretien avec le langage est en relation avec
l’image que l’on se fait de l’autorité et même de la structure sociale toute
entière.
1.2- Le rapport avec
soi-même :
Une fois que l’on a fait siennes les différentes règles qui
s’appliquent à une langue et qui sont communes à son groupe social (tout groupe
social a une façon particulière de parler qui lui sert de signe de
reconnaissance), on ne parle qu’en fonction de ce que l’on est soi-même et de
façon dont se perçoit.
Exemple : Une
personne extravertie parlera fort et fera beaucoup de gestes.
Une
personne plus extravertie parlera plus posément d’une voix faible et plus
sourde et fera peu de gestes.
On s’utilise aussi soi-même comme instrument :
l’expression orale peut être considérée comme une technique
instrumentale :
-
Le
corps
-
La
voix
-
Les
gestes
-
Les
postures
Sont les instruments par lesquels on
s’extériorise.
Les principales difficultés que l’on rencontre résident dans
l’image infériorisée que l’on peut avoir de soi qui se traduisent par la
timidité.
1.3- Le rapport avec
les autres
La façon dont on s’exprime dépend de la façon dont on perçoit
et en particulier au travers des statuts et des rôles. Ainsi on n e parle pas
de la même façon à :
-
Frère
-
Mère
-
Ami
-
Collègue
-
Supérieur
hiérarchique.
Si nous avons l’impression que les autres nous sont
supérieurs qu’ils nous jugent, notre façon de nous exprimer en sera affectée.
Le rapport aux autres réagit sur le rapport à soi-même et
inversement.
La principale difficulté là aussi réside dans la façon dont
on imagine que les autres nous perçoivent. On a l’impression :
-
D’être
peu considéré
-
D’être
jugé
-
De
ne pas susciter ou retenir l’intérêt.
On croit parfois que les autres nous sont supérieurs ;
qu’ils expriment mieux que nous-mêmes ce que nous voudrions dire.
1.4- Le rapport au
monde extérieur :
Nous sommes insérées dans des structures économiques,
politiques et sociales qui nous influencent et avec lesquelles nous entretenons
certaines relations type :
-
Accord
-
Acceptation
-
Compromis
-
Négociation
-
Refus
-
Révolte.
Ce type de relation influe fortement sur notre mode de
communication.
III.2 Quelques techniques
d’expression orale.
2.1- La respiration :
Elle
conditionne la bonne émission du son.
Elle
favorise la détente musculaire et nerveuse
Elle
est nécessaire à la mise ne œuvre de la fluidité mentale et verbale.
On
constate trois types de respirations :
-
La thoracique :
o
Ouverture
de la cage thoracique par l’élargissement des côtes seulement.
o
C’est
la respiration la plus connue, celle sur laquelle on concentre son attention
automatiquement quand on nous dit de respirer à fond.
-
Ventrale :
o
Le
volume de la cage thoracique s’accroit par l’abaissement du diaphragme.
o
On
prend conscience de cette respiration en s’allongeant sur le dos en plaçant une main sur le son ventre et en
gonflant son ventre par sa respiration : la main est soulevée.
-
Costale :
o
C’est
le bas des cotés qui se soulève.
o
On
prend conscience de cette respiration en bloquant les précédentes. Pour ce
faire, s’assoir sur une chaise à califourchon les épaules appuyées sur le
dossier, les bras ballants.
La respiration complète intègre ces trois types de
respiration, ce qui n’est pas synonyme de respiration maximum ; on ne doit
jamais avoir l’impression de forcer.
Les Positions qui favorisent la respiration :
-
Lorsqu’on
est assis dernière une table (laisser la cage thoracique libre ; proscrire
les bras croisés ; considérer la colonne vertébrale comme un axe vertical (le
mat d’un bateau) et éviter de se pencher trop avant ou en arrière.
-
Que
l’on soit assis ou debout toutes les positions fermes sont à proscrire.
Savoir respirer…cela paraît tellement évident. Et pourtant le
contrôle de la respiration demande un véritable apprentissage. Sans un minimum
de contrôle sur la respiration aucune expression harmonieuse de soi n’est
possible.
La respiration représente le temps de l’écoute et de la
réflexion. A l’inverse, l’expiration correspond au moment ou la parole
s’exprime. Ce n’est pas parce que vous faites un discours que vous êtes dispensé
d’écouter les réactions de votre
auditoire. Les réactions de votre auditoire (émotions, silence de mort,
jubilation plaisir etc…) Ecouter votre auditoire pourra vous inspirer et vous
éviter de déraper.
2.2 - La voix.
Elle est le véhicule du message oral. Selon les individus, les dimensions, la forme et la
texture des :
-
Cordes
vocales
-
Os
et cartilages
-
Muscles
-
Le
timbre de voix sera différent on trouve généralement :
-
Les
voix de gorge (basses)
-
Les
voix de masque (appuyées)
-
Les
voix de tête (élevées).
Pour trouver son timbre, il faut fermer la bouche et produire
le son (HM) sorte de (HEIM). Cette onomatopée donne le timbre de la voix en
faisant vibrer les différentes parties de la tête.
Le timbre se travaille mais varie peu. En revanche la nécessité
pour un orateur consiste bien placer sa voix.
La voix se caractérise aussi par :
-
l’intensité.
-
C’est
la force la puissance avec laquelle on s’exprime. Il convient d’adapter
l’intensité de la voix au volume de l’espace de prise de parole et à la
disposition de l’auditoire dans cet espace.
-
L’intonation :
C’est le mouvement mélodique de la
vois caractérisé par des variations de hauteur.
Par exemple dans la phrase
interrogative, il y a une variation montante vous m’entendez ?
Enfin de phrase affirmative, la voix
a tendance à tomber : nous allons présenter les inconvénients.
En public ; il est indispensable
de varier les intonations afin de capter l’attention de l’auditoire
-
Le débit :
C’est la vitesse à laquelle on
s’exprime. Souvent le trac amène une accélération excessive du débit.
Il faut donner du mouvement à
l’expression en variant les rythmes, en évitant l’uniformité en usant du
contraste.
Pour cela :
-
respirer
entre les phrases
-
Ménager
des pauses pour reprendre le souffle
-
Utiliser
le silence.
Ces trois éléments constituent le
SYSTEME VOCAL d’un individu et son spectre vocal qui lui est propre (plus
faible que les empreintes digitales pour différencier deux individus).
La voix se caractérise aussi
par :
-
La
largeur du parler, en allongeant les voyelles, en appuyant sur les syllabes
longues et les diphtongues, on peut parler plus loin.
-
L’accent
il est basé sur les voyelles.
-
L’articulation.
C’est le détachement et
l’enchainement correct des sons et en particulier la netteté des consonnes.
Elle peut être déficiente sur les.
- syllabes d’attaque ;
- syllabes finales ;
- syllabes finales.
Une mauvaise articulation conduisant la fusion de deux
syllabes consécutives peut provoquer une amphibologie (ambigüité équivoque) ex
il frappa à la porte.
-
Le Rythme :
Les changements de
rythmes donnent à la prise de parole sa dynamique, ils évitent la monotonie.
Ils sont donnés par la :
o
La
ponctuation
§ La ponctuation parlée n’a rien à voir
avec la ponctuation écrite.
§ Lorsqu’on parle on peut s’arrêter à
tout moment
§ Elle apporte le confort de l’écoute
§ Elle donne du poids aux mots et aux
gestes.
o
La
modulation :
Le ton de la voix varie en jouant sur
les inflexions en prenant appui sur certains mots certaines syllabes. On peut
prendre appui :
§ Sur le mot sujet ou complément,
§ Sur le verbe qui définit l’action
§ Sur les mots outils (article,
conjonction, pronom
§ Exemple :
·
IL ouvre la porte
·
Il
OUVRE la porte
·
Il
ouvre LA porte
·
Il
ouvre la PORTE
o
L’utilisation
des silences :
§
Il
parait toujours plus long pour celui qui e fait que pour ceux qui l’écoutent.
§
Il
permet la fluidité verbale
§
Il
permet la respiration
§
Il
valorise le geste
§
Il
donne le temps de regarder l’auditoire.
-
La
Répétition.
Si la répétition est d’une manière
générale, un défaut de l’écriture elle est une des qualités essentielles de
l’art oratoire.
Répéter un mot une expression, un
argument doit se faire en variant le ton.
La répétition :
o
Facile
la mémorisation
o
Valorise
l’argument,
o
Met
en évidence les points forts
o
Peut
pallier un trou de mémoire
o
Permet
de décrocher le regard du texte ou la lassitude.
Attention cependant l’abus peut
engendrer comique ou lassitude.
III.3- Communication non verbale
Un discours vivant implique que le
langage non verbal corresponde au message oral. Il est important que votre
corps vienne renforcer la teneur de vos paroles. Il est toujours payant
d’engager toutes ses ressources corporelles pour inspirer confiance à son
auditoire et le convaincre de sa sincérité.
La façon de vous vêtir, vos postures,
vos gestes, vos déplacements, vos mimiques, votre regard constituent autant
d’éléments de votre patrimoine de communication. Ils permettent de mieux rentre
en contact en général avec les autres et en particulier avec un auditoire. Ils
peuvent contredire ou renforcer l’impact d’un message.
3.1 - Les territoires
On distingue 3 niveaux de
territoires :
-
Le
territoire tribal
-
Le
territoire familial
-
Le
territoire Personnel
Comme la majorité des animaux nous
marquons en notre territoire, nous le balisons à la maison, dans les lieux
publics, au restaurant.
La relation est donc fortement dépendante du territoire. Tout changement
influera sur l’interaction
En fonction des stratégies
développées : confrontation coopération complicité, la place occupée
autour d’une table va varier (face à face, à coté...)
3.2- La distance individuelle (proxémie).
Nos geste nos postures nos comportements, nos
mouvements délimitent la place de notre
corps dans l’espace.
Nous véhiculons notre espace vital
que nous délimitions aux yeux des autres.
On peut définir plusieurs zones distinctes :
-
Zone intime (c’est la distance de l’avant-bras.
Le contact physique y est possible. L’intrusion dans cet espace déclenche un
sentiment d’insécurité et de gêne.).
-
Zone personnelle. C’est la distance d’un bras tendu
quand deux personnes se rencontrent dans la rue, elles s’arrêtent ordinairement
à cette distance pour bavarder.
-
Zone sociale (1.20m à 2.40) ou deux zones
personnelles. Elle permet une communication verbale sans contact physique (ex
guichet).
-
Zone publique rapprochée
(jusqu’à environ 8m) permet une information publique destinée à être
entendue par un ensemble limité de personne.
-
Zone publique lointaine (+ de 8m). C’est la distance pour un
discours dans une réunion publique, celle du comédien sur la scène de théâtre.
Ici l’interlocuteur est spectateur, un récepteur passif.
Ces distances d’interaction varient
suivant le contenu du message mais aussi suivant les individus, le niveau de
relations et les cultures.
La compréhension et l’apprentissage
de ces rapports déterminants donc en partie le succès ou les difficultés de la
communication.
Tout espace s’organise avec un
dedans, un dehors. Il possède un centre, une frontière, une limite des zones
privées, des zones publiques.
L’occupation de l’espace n’est jamais
accidentelle.
Selon la culture, le milieu et les
relations hiérarchiques, les distances varient, les zones se rétrécissent ou
s’étendent.
La façon de pénétrer dans le
territoire d’autrui indique le rapport
qui unit deux personnes (supérieur –
subordonné).
Dans la relation avec les autres par
une meilleure communication, il est intéressant de bien percevoir :
o
Quelle
zone préférentielle utilise l’autre ?
o
La
cohérence entre la zone et ce qui est dit ?
o
A
quel moment il y a un changement de zone ?
3.3- Les Postures.
Le langage corporel élément principal du message non
verbal reflète tour à tour des sentiments des convictions ou un degré de
contrôle sur soi-même. Maitriser et jouer du langage corporel peut vous aider à convaincre.
Vous tenir dans une position ferme et
stable a tendance à rassurer l’auditoire. En effet, cette posture est
interprétée inconsciemment comme signe de stabilité psychique. A l’inverse,
certaines positions du corps signalent un malaise ou un manque d’assurance par
exemple se tenir en arrière penché sur le côté en appui sur la pointe des pieds
ou sur les talons. Ces postures influences défavorablement l’auditoire.
Pour combattre ces postures
maladroites, voici quelques conseils.
-
Imaginez
que vous êtes physiquement plus grand que d’habitude. Vous sentirez
instinctivement votre corps se tendre vers le haut comme dominer la situation.
-
Pour
que cette assurance ne soit pas prise pour de la suffisance avancez légèrement
la tête en avant, comme pour vous rapprocher de votre auditoire. Vous éviterez ainsi
de tenir la tête en arrière menton en avant dans une attitude de supériorité ou
la tête baisée signe de timidité, d’insécurité de soumission.
Notre posture révèle notre état
d’esprit. Elle est globalement perceptible et affecte cinq grandes zones de
notre corps :
o L a tête
o Le buste
o Le bassin
o Les jambes et les pieds
o les gestes de bras et des mains.
A ces attitudes mises en
œuvre correspondent des comportements corporels types : les postures.
Les postures
|
Les attitudes
|
-l’expansion (la tête, le tronc et les épaules sont en extension, les bras ouvert)
-la contraction (la tête fléchie, coude au corps, épaule
tombantes, dos vouté, position symétrique des bras et des jambes et des
pieds)
-l’approche (l’inclinaison en avant, cou tendu, bras en avant, pied en
avant)
-le rejet (corps de profil en recul, épaule hautes, tête
détournée en récul)
|
-
La domination.
-
La soumission
-
L’action
-
Le recul la
fuite.
|
Une
posture partielle qui n’est pas à sa place dans une posture globale ou qui est
en contradiction par rapport à
l’ensemble des autres postures partielles (ex coudes collés au buste alors que
le reste du corps est en expansion) est appelée grimace :
-
Le décodage des
postures globales
Des postures partielles
Des grimaces
Permet de repérer les attitudes dominantes dans une
interaction.
Pour
avoir une bonne posture, il faut répartir équitablement le poids de votre corps
sur vous deux jambes et vous tenir solidement debout sur le sol. Les pieds
doivent être séparés l’un de l’autre et se trouver dans le prolongement des
hanches, cela exprime un sentiment d’assurance et donne une force de persuasion
à votre discours.
L’attitude
conseillée à un orateur debout se caractérise par une bonne tenue ; les
mains occupent une position moyenne neutre, à partir de laquelle les gestes de
la main sont plus faciles à réaliser.
En position assise évitez
également de nouer les bras et ou les jambes des bras croisés sur la poitrine
ou même ses jambes en crochet autour les pieds de la chaise indiquent une
attitude de défense interne ou peuvent être interprétées come telle.
L’attitude conseillée en
position assise se caractérise par une colonne vertébrale droite (surtout ne pas être affalé) ainsi que des bras ouverts.
3.4- Les Gestes.
Généralités.
Notre
gestuelles améliore ou restreint notre capacité
de communication. La quantité de mouvements des mains et de bras pendant
le discours diffère sensiblement selon
les individus - le tempérament de celui
qui parle est déterminant à ce sujet. Cependant les gestes en tant que langage
des mains et surtout vus d’une certaine distance, agissent en principe comme un
moyen d’expression particulièrement fort pour souligner ce qui est dit.
Le point de départ d’une bonne
technique gestuelle est toujours la position centrale neutre : les mains
se trouvent au-dessus de la ceinture.
-
Les gestes négatifs : Ils rendent difficile le passage au
message.
-
Geste
parasites : Ils sont à côté
du message. Ils marquent l’émotion la
peur, l’anxiété, la fatigue, l’agressivité…
-
Gestes barrières. C’est généralement une frontière
dernière laquelle l’individu s’abrite ou se met sur la réserve.
-
Geste répétitifs. Ils deviennent des tics et ils perturbent le message, le
ridiculisent.
-
Gestes introvertis : ils vont vers soi. Ils ne cherchent
pas à convaincre l’autre mais à se persuader soi-même.
-
Les gestes positifs : Ils améliorent, soulignent,
renforcent le message.
-
Gestes extravertis : Ils vont vers les autres sans être
agressif. Ils cherchent le contact.
-
Gestes ouverts : ils offrent à l’échange à la
discussion.
-
Gestes rond. Rassurent témoignent de la douceur
-
Les gestes précis. Fermeté de la pensée sureté. Ils
affirment le message.
En général, le geste haut est un geste fort.
3.5- Les catégories de gestes :
Il existe deux catégories de gestes
ceux qui accompagnent l’expression verbale et qui ne doivent pas être décodés
seuls, et ceux qui existent en dehors de la verbalisation.
Les
premiers peuvent être classés de la façon suivante :
Les gestes illustrateurs :
-
Quantitatifs :
(ou quantifiant) : ils indiquent des dimensions des grandeurs.
-
Pointeurs :
ils montrent du doigt comptent
-
Idéographes :
ils décrivent dans l’air des concepts, des symboles et des abstractions (cercle
= une entité….).
-
Kinétographes : Le corps entier est en mouvement. Il vit les mots.
-
Pictographes : ils dessinent les objets dans
l’espace.
Les gestes rythmiques
-
De ponctuation (ou de scansion) ils régulent le rythme de
notre propre verbalisation. S’ils sont fréquemment répétés, ils deviennent lassants, cette uniformité nuit à l’écoute,
c’est un bruit kinésique.
-
Régulateurs. Ils
caractérisent l’écoute, ils accompagnent la verbalisation de l’autre ( ex
hocher la tête pour approuver).
-
Les gestes adaptateurs :
o
Self-adaptateurs
(gestes d’auto contact)
o
Adaptateurs objets (manipulation)
o
Hétéro-adaptateurs
(toucher l’autre)
3.6 –
L’amplitude du geste
Le
coude est l’âme du geste son déplacement permet l’amplitude et la variété. Il convient de bien étalonner
les gestes que nous faisons. Cet étalonnage doit se faire sur les paramètres
suivants :
-
La dimension :
un geste large sera mieux perçu. La dimension sera fonction de la distance qui sépare l’orateur de son public.
-
Le contraste : des gestes identiques, de même intensité, de même dimension finiront par lasser, e, donnant
l’impression de monotonie. Pour faire
ressortir les expressions les unes par rapport aux autres, les gestes doivent
être appréciées.
-
La hauteur : les gestes qui montent génèrent une connotation positive. Ils
montrent des sentiments de joie,
d’ouverture, de volonté, d’optimisme, de combativité, Par contre, les gestes en
bas sont connotés négativement, ils caractérisent des sentiments de faiblesse,
de refus, de doute, de tristesse, de lassitude, de soumissions.
-
L’extériorisation : les gestes ne doivent pas être retenus. Ils
traduisent lieux la sincérité, la volonté de communiquer, s’ils sont francs et
non bloqués, ils doivent aller vers l’autre sans toutefois paraître agressifs.
De manière générale, il faut aller au bout du geste.
3.6- Le
contrôle des gestes
Les gestes autonomes : ils ne sont pas maîtrisables (ex sueurs,
tremblement…).
-
Les mouvements
des pieds et des jambes, ils sont
très difficilement contrôlables, notamment en position assise (Il s’agit des
parties les sincères du corps).
-
Les mouvements du buste, ils traduisent les comportements instinctifs
d’approche et d’évitement, difficiles à
contenir (ex : avancées reculs, hauts –le-corps…).
Les gestes non codées, ils sont perçus comme plus volontaires (ex :
geste non terminé traduisant l’erreur – les lapsus gestuels – l’hésitation, la
non conviction….) ;
-
Les mouvements de
mains et de bras, ils sont facilement maîtrisables après entrainement.
-
Les expressions
du visage, elles se contrôlent aisément tant que les émotions ressenties
n’atteignent pas une trop forte intensité.
Les
gestes positifs pendants le discours sont les suivants :
-
La main
ouverte que vous tendez vers
l’auditoire : elle donne l’impression que vous êtes sympathique. Elle
transmet votre désir d’établir le contact avec le public.
-
Les deux bras que
vous tendez vers le public : elles donnent l’impression que vous êtes
ouvert et attentif.
Le visage et les mimiques
Les
mimiques peuvent être considérées comme les gestes du visage, l’expression du
visage humain, elles accompagnent ou non la réalisation la verbalisation. Elles
peuvent être autonomes traduisant alors les états affectifs ressentis.
Un
moment particulièrement important pour l’utilisation consciente de la mimique
est l’instant précédant le début du discours. L’expression de l’orateur encore
silencieux devant le pupitre influence de manière décisive la disposition d’esprit
du public. Ici un regard aimable, un sourire adressé à l’assemblée peut-être
bénéfique.
Les
six émotions principales du visage sont :
-
La joie,
-
La surprise
-
Le dégout
-
La tristesse
-
La peur
-
La colère.
A ces émotions
correspondent des mouvements particuliers des yeux, des sourcils, des
paupières, du front, des joues, de la bouche, des narines et du menton.
III.4- Le regard
Les
yeux sont le miroir de l’âme le contact visuel avec le public fait partie des
moyens les plus importants de la
communication non verbale. La
crédibilité de votre discours augmente avec l’utilisation consciente du contact visuel.
Lorsque
vous prononcer un discours, regardez ceux qui écoutent et vous regardent. Cela
peut accroitre l’attention que le public vous porte et vous pouvez reconnaître
à ses réactions l’impact de votre discours.
Ne
faites pas semblant de regarder mais regarder vraiment. Regardez votre public
avec amabilité et transmettez-lui à travers les gestes, les mimiques, le
contact visuel, le sentiment que vous êtes heureux de pouvoir parler devant et
avec eux.
4.1 L’importance du regard dans la
communication.
Par le regard toutes les expressions, toutes
les volontés, tous les sentiments peuvent être transmis.
Le regard peut être synonymes de
-
Partage, il
traduit la complicité (dans l’intimité par
exemple) il est la preuve de l’attention que l’on porte à quelqu’un
-
Agression,
il peut être violent (fusiller du regard) ou investigateur, voire violeur, en
proxémie rapprochée notamment (fouiller dans les yeux, pour pénétrer dans
l’intimité de l’autre).
-
Domination,
il affirme l’autorité et requiert la soumission (regarder de haut) le statut
s’exprime souvent par le regard.
Dans l’interaction, le regard
peut-être fuyant (regarder ailleurs) ; les explications sont
multiples :
-
La réflexion est favorisée par le déplacement du
regard hors du champ de la réalisation directe ;
-
La recherche des mots ou d’idées et facilitée en
regardant le plafond ses pieds.
-
Le besoin de prendre ses distances par rapport aux idées développées
sera satisfait par un regard vers un autre lieu.
-
La nécessité de s’isoler pour
reprendre des forces psychiatriques par exemple conduira à fixer son regard sur le point virtuel
4.2- L’utilisation du regard :
Le contact visuel est
fondamentalement il permet :
-
De
maintenir en éveil l’attention de
l’auditoire.
-
D’être
présent aux autres
-
De
percevoir les réactions du public.
Lors de la prise de parole en public,
il faut regarder tout le monde en évitant les écueils suivant :
-
Balayer
mécaniquement du regard sans jamais se fixer sur les personnes ;
-
Livrer
le discours morceau par morceau en regardant certaines personnes pour les
débuts de phrases et d’autres pour les fins de phrases.
-
Regarder
une partie de l’auditoire plus longtemps qu’une autre
-
Rester
les yeux pointés dans ses notes.
III.5- La TRAC
Le cerveau humain est une chose
magnifique ; il fonctionne jusqu’au moment ou tu te lèves pour faire un
discours « Mark Twain écrivain américain »
90% des orateurs ont le trac. Et cela
est une bonne chose ! celui qui n’a pas le trac est déjà figé dans la
routine. Cela n’est pas une bonne condition pour un discours vivant. Le trac
est un phénomène normal.
5.1- Description du phénomène.
Le trac c’est la peur, l’angoisse que
l’on ressent avant d’affronter un public,
de subir une épreuve. Il se dissipe progressivement dans l’action.
Les principales manifestations
physiques
-
Langues
desséchées
-
Transpirations
moiteur
-
Tremblement
-
Sentiments
d’oppression
-
Respirations
accélérée
-
Gorge serrée
-
Palpitations
-
Houle dans la gorge
-
Nœud à
l’estomac
|
-
Crispation
-
Ballonnements
-
Picotements
-
Jambes molles
-
Crampes
-
Nausées
-
Envies d’uriner
-
Froid dans le
dos
-
Paralysie.
|
Les conséquences sur la prise de
parole :
Les mots ne viennent plus, les
phrases s’assemblent mal, les répétitions sont fréquentes, le débit se ralentit
ou s’accélère confusément.
-
Apparaissent
les tics verbaux, les mots parasites :
-
N’est
ce pas
-
Euh
-
Je
v eux dire
-
Si
vous voulez
-
Les
bafouillages, les toussements, les raclements de gorge, les bégaiements se
multiplient.
-
Les
gestes parasitaires s’amplifient (auto-contacts)
Les raisons du trac.
-
La
crainte d’être jugé par le public ou l’inspecteur ;
-
La
peur du décalage entre l’image que je pense donner de moi et l’autre idéale à
laquelle j’aimerais me conformer.
-
L’enjeu
lié à la situation.
C’est le trac qui paralyse le plus
l’orateur toute de suite tout au moins au début de son discours. Le trac est un
phénomène inévitable, causé par la nature de l’auditoire, la peur d’être jugé,
le manque de confiance dans le message à faire passer, la peur des trous de
mémoire, le cadre de présentation. Physiquement le trac entraine un
certain nombre de réactions en
chaines ? Les glandes modulo-surrénales
sécrètent la fameuse adrénaline qui élève la tension artérielle, le taux
de sucre dans le sang et celui des globules rouges. Le système nerveux accélère
le rythme du cœur et le thalamus échappe plus ou moins au contrôle
cortical.
Si au début dette tension est
bénéfiques, à la longue, elle paralysie. Dès la première minute de son exposé,
le manager orateur doit avoir trouvé les moyens de vaincre le trac.
Très souvent, on a le trac parce
que :
-
Vous
vous sentez inférieur aux auditeurs
-
Parce
que vous constatez que la position dans laquelle vous devez vous exprimez a été
modifier
-
le
groupe de participant ou le local est plus grand ou plus petit que ce vous
espérer.
-
Vous
n’êtes pas bien préparé dans vos recherches et vous avez peur d’être confondu.
-
Vous imaginez que le public attend une erreur
de votre part
-
C’est
à la dernière minute que vous avez pu rédiger quelques choses.
Comment maitriser son TRAC
Les constats :
-
On
ne peut pas supprimer le Trac mais on peut le maîtriser rendre ses
manifestations plus facilement supportables
-
Toutes
expériences nouvelles de prise de parole, toute situation inédite peut faire
réapparaitre le TRAC.
-
La
situation peut être nouvelle par l’auditoire, le lieu, l’enjeu de la prise
de parole.
Quatre principes facilitent la
gestion du Trac :
-
Bien se préparer
Commencer à préparer très tôt vos
discours. Ce qui vous permet de maîtriser votre excitation.
-
Faire un plan
-
Rédiger
les points forts
-
Préparer
quelques phrases introductives à apprendre par cœur.
-
S’entrainer
-
Repérer
les lieux
-
Ne
rien changer à ses habitudes.
Améliorer sa respiration
Il s’agit de respirer :
-
Profondément
pour ventiler son corps et oxygéner muscle et cerveau.
-
Régulièrement
pour éviter que la machine s’emballe.
Il existe différents types de
respiration :
-
La respiration claviculaire : est celles des grands
sportifs. C’est une respiration violente et saccadée. L’air pénètre avec la
force dans les poumons, n’a pas besoin de se réchauffer, assèche la bouche et
irrite les cordes vocales.
-
La respiration diaphragmatique, plus naturelle et aussi plus adaptée à la pratique du discours. Ici l’air
rentre et sort de la simple action du diaphragme vers l’avant. Pour expirer, on pousse le diaphragme vers l’avant ; pour
inspirer on laisse se remettre naturellement à sa place. Pour avoir conscience
de cette respiration, il faut accentuer cette impression de respirer par le
ventre, les poumons se remplissent par la base. Vous pouvez vous assurer que la
respiration diaphragmatique est bien en place en vérifiant que vous ne sentez
aucune tension musculaire dans les épaules, les genoux, les hanches.
Pour caricaturer ces deux types de
respiration, on peut dire que la respiration claviculaire s’effectue par le haut tandis que la
respiration diaphragmatique s’effectue par le bas.
La respiration diaphragmatique
présente trois avantages essentiels lorsqu’on parle en public :
-
Elle
permet à l’air de pénétrer naturellement sans à-coup ;
-
Le
sang est d’autant mieux oxygéné
-
Et surtout le Trac est réduit, voire
inexistant.
Se relaxer physiquement
Avant l’intervention :
-
Prendre
conscience des muscles inutilement
contractés (épaules cou, nuque omoplates, reins, abdomen..)
-
Les
décontracter progressivement
-
Détendre
le visage (muscles entourant la bouche, sourcils joues..) .
-
Changer
de posture si c’est possible.
-
Respirer
lentement à fond.
Se relaxer mentalement
Le
principe consiste à projeter sur son écran mental des images associées à
des moments agréables ou des situations imaginaires passibles rassurantes.
Si on considère que le Trac est dû
aux images angoissantes du type, je vais me bafouiller, je ne vais pas savoir
que dire, je suis moche… la relaxation mentale suggère non pas de rationaliser
ces images négatives mais de les remplacer.
S’entrainer régulièrement en variant les mises en situation :
Il faut profiter de la moindre
occasion pour prendre la parole : tout rassemblement peut vous en offrir
l’occasion que ce soit au travail ou dans vos autres activités. Essayer de vous
fixer des contrats du genre « au cours de cette réunion, je prendrai la parole
avant la fin des 10 premières minutes et la garderai au moins 3 minutes.
L’apparence
Ce n’est pas l’argument, mais plutôt
la personne qui persuade.
Votre apparence détermine la première
impression que le public se fait de vous. En plus des facteurs comme le
mimique, les gestes, la posture et le contact visuel, des signaux artificiels
tels que la coiffure, l’habillement, les bijoux, les lunettes, le maquillage et
les accessoires de toutes sortes font également partie de l’apparence. Vous ne
devez pas non plus laisser le choix de ces signaux artificiels au hasard. Il y
est accordé plus d’importance que vous ne le croyez.
Cinq conseils sur l’apparence :
-
Lorsque
vous ne savez pas avec certitude si le motif du discours permet le port de
vêtement de loisir, d’un ensemble ou d’un costume optez pour la version la plus
élégante. Il est préférable d’être overdressed
que d’avoir une mise trop décontractée. Eviter en outre les tenues
hypermodernes.
-
Choisissez
exclusivement des tons de couleurs discrets jamais des couleurs trop vifs, ils
ne font que détourner l’attention du contenu du discours. Ce pendant rien ne
s’oppose à une touche multicolore joyeuse.
-
Les
femmes doivent veiller à ce que leurs bijoux et leur maquillage soit discrets.
Vos coiffures et vos chaussures ne doivent pas vous gêner.
-
Votre
tenue doit être confortable et ne pas vous serrer
-
Les
couleurs de vêtement de bas doivent être assorties les unes aux autres.
Il est à retenir fondamentalement que votre doit
souligner votre rayonnement personnel. Votre objectif devrait être de vous
créer un style personnel et unique qui d’une part puisse vous caractériser positivement et dans lequel vous vous sentez
toujours bien.
Méthodologie de la recherche.
Description
La démarche scientifique de
recherche. Théorie hypothèse Méthodes principales de recherche Analyse des données. Test des hypothèses.
Objectif général
Appréhender les différents types de
recherche scientifiques en vue de son
application professionnelle.
Objectifs spécifiques
-
Comprendre
les enjeux et les finalités des la recherche
-
Connaître
les principales méthodes de recherches
-
Maitriser
les principales étapes de la démarche scientifique
-
Se
familiariser avec les techniques et les outils de recherche
Méthodes pédagogiques.
-
Cour
magistral
-
Travaux
pratiques et de recherches
-
Réalisation
du protocole de recherche (évaluation finale).
Plan du cours
Première partie :
Du Mémoire
I)
Qu’est ce que le Mémoire
II)
Les
types de recherche et de mémoire
II-1. Les types de recherche
1.1- La
recherche -diagnostic
1-2. La recherche
explicative
II.2 Le type de mémoire
à réaliser : le mémoire
professionnel
2-1 : Le mémoire
professionnel simple
2.2 : le mémoire –Projet
2.3 : le mémoire étude de
cas
Deuxième Partie : Du contenu du Mémoire
III) De la réalisation
du mémoire professionnel
3.1- La direction du mémoire
professionnel.
3.2.-Modalités pratiques de suivi
de mémoire professionnel.
3.2.1-Les obligations de l’élève.
IV la forme du mémoire
4.1- Présentation physique
4.1.1- Volume
4.1.2- Format et Logiciel
4.1.3- Reliure
4.1.4-Couverture et page de garde
4.1.5-Tailles des caractères et
impression.
4.1.6- Pagination
4.1.7-Interligne et espacement
4.1.8-Illustrations-tableaux-
Figures – et autres
4.1.9- Harmonie des couleurs et
propreté.
4.2 - Ordonnancement du mémoire.
4.2.1 Page de couverture
4.2.2- Page de garde
4.2.3- Identification du jury
4.2.4- Déclaration d’engagement
de l’auteur
4. 2.5-Dédicaces
4.2.6 –Remerciements
4.2.7-Liste des sigles et des
abréviations.
4.2.8- Liste des tableaux des
figures et des tables des matières
4.2.9- Glossaire de l’étude
4.2.10- Résumé
4.2.11-Sommaire
4.2.12- Avant propos du mémoire.
V - Du texte principal (exigences de fond du
mémoire)
5.1- Introduction générale.
5.2 -Cadre institutionnel et
physique de l’étude.
5.3-Etats des lieux ou
observation du stage.
5.4-Problématique d’étude en
recherche-diagnostic.
5.5-Présentation et justification
du thème du mémoire
5.6-Spécification de la
problématique.
5.7- Vision globale et séquence
de résolution de la problématique
5.8- Objectifs en recherche
diagnostic et en recherche-diagnostic
5.9- Hypothèse en recherche
diagnostic
5.10-Revue de littérature
5.11-Méthode de la recherche
5.12-Collecte et traitement des données
(enquêtes et revue documentaire dépouillement et présentation des données)
12.1-Enquête comme moyen
d’investigation.
12.2 –La revue documentaire comme
moyen de mobilisation des données Vérification des hypothèses
5.13- Analyse des données (vérification
des hypothèses et établissement du
diagnostic)
13.1Vérification des hypothèses
5.14- Diagnostic et solutions
5.15-Conditions de mise en œuvre
des solutions
5.16- Conclusion générale
5.17- Cohérence d’ensemble du
mémoire
Troisième Partie :
les exigences rédactionnelles du mémoire.
VI : Indication rédactionnelle
du mémoire professionnel
6.1-De l’introduction à la
conclusion
6.2-Au niveau de la bibliographie
2.1-Article publié dans un
journal (revue scientifique)
2.2-Article publié dans un livre
(quel que soit le nombre d’auteurs cas
de l’ouvrage collectif)
2.3-livre (quel que soit le
nombre d’auteurs)
2.4- Cahier de recherche (quel
que soit le nombre des auteurs)
2.5- Document non publié
(Mimographe)
2.6-Document tiré sur internet.
6.3-Les annexes.
6.4-Style et l’expression
6.5- Autres exigences
relationnelles.
Quatrième partie :
De la soutenance à publication du mémoire.
VII-Procédure et
préparation des soutenances de mémoire professionnel
7.1- Le Dépôt des mémoires
7.2Composition et identification
des jurys.
7.3Distribution des mémoires
VIII-Etapes et
préparation de la soutenance de mémoire professionnel
IX- Outils et procédure
d’évaluation des mémoires
9.1-La grille d’évaluation
9.2-Evaluation de la dimension
écrite du mémoire
9.3-Evaluation de la dimension
orale (soutenance)
9.4-Note finale et recevabilité.
Du mémoire
X-Autres considérations
sur les mémoires
10.1-diffusion des mémoires
10.2-Echange interuniversitaire
des mémoires
Conclusion
IV - Quelques techniques de l’exposé oral ou comment vendre une idée.
1.1 – La préparation de l’exposé
-
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